Arrivé mouvementée et découverte des environs [Alice/Denshi]

Nombre de messages : 51 Date d'inscription : 14/10/2007

-HJ- Ceci est la suite de mon premier topic dans la Foret -HJ-

Alphonse avait suivit Alice, et avec Denshichiro sur son dos. Et comme elle, son entrée était plutôt brutale. Après avoir passé ce toboggan, il atterrit dans une vaste caverne, ou l'éclairage était de couleur orange, à cause des lanternes. On pouvait aussi voir quelques maisons faites de pierre et de terre. L'adolescent posa l'autre garçon sur un mur, en se disant bien sur qu'il sera en sécurité. Il s'avança alors de quelques pas, et il s'arrêta au bord d'une falaise, il contempla le petit village.

* C'est très... Grand! ... *

Une arrivée brutale ! Alice n’aimait pas, cela lui avait fait mal à son petit derrière. Elle se releva et se la massa pour faire passer la douleur. En plus de l’éclairage moyen et des maisons chouquettes, il n’y avait pas grand-chose. Alphonse avait posé Denshichiro par terre et celui-ci contempla la ville. Alice alla le rejoindre. Elle regarda le paysage elle aussi. Oui, c’était vraiment très grand et très beau. Mais, c’était la partie d’accueil ! Celle qui faisait Moyen-Âge !

La petite fille posa sa main sur l’épaule du garçon. Puis elle le regarda dans les yeux en lui souriant.

" J’ai déjà visité une partie du territoire ! Le début fait vieux mais beau à la fois. Mais tu vas voir que plus on va aller vers le centre, plus ça deviendra moderne. D’ailleurs, il faut prendre le train pour ce rendre au centre de cette ville. On trouvera un hôpital là-bas ! "

Sur ses mots, Alice se retourna vers Denshichiro. Elle le regarda d’un air attristé. Puis elle tourna les talons vers sa droite et montra cette direction à son compagnon.

" Il faut descendre les escaliers et l’arrêt du train ne sera qu’à quelques mètres ... Tu pourras encore le porter où je vais chercher de l’aide ? "

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Alphonse, bien qu'épuisé, remis Denshichiro sur son dos.

" Non, non, ça va... Ne t'inquiète pas. "

Il descendit les marches de l'escalier avec Alice, mais à peine a-t-il posé le pied sur la dernière marche qu'il trébucha. Sans doute à cause de la fatigue. Son visage se fit aplatir au sol tandis que Denshichiro atterrit sur lui. Après le choc, Alphonse était presque conscient.

Alice poussa un cri de peur quand Alphonse tomba par terre. Ne savant pas trop quoi faire, et prise par la panique, elle s’enfuit. Non, bien sûr, elle ne s’enfuit pas pour rien, dès qu’elle trouva un groupe de jeune, elle alla leur demander de l’aider ! Elle leur expliqua vite la situation, et le groupe composé de cinq jeunes alla l’aider. L’un porta Alphonse sur son dos, un autre porta Denshichiro dans ses bras. La fille du groupe dis à Alice de se calmer et qu’ils allaient l’aider. Ils allèrent dans le train et s’arrêtèrent à l’arrêt le plus proche d’un hôpital.

Une fois descendu, ils entrèrent dans l’hôpital, tout de suite une infirmière les plaça dans une chambre. Elle soigna les plais de Denshichiro pendant qu’Alice remercia le groupe de jeunes. Puis ils partirent. Alice retourna dans la chambre de ses camarades et s’assit sur une chaise, attendant que ceux-ci se réveillent.

L’infirmière lui dit que Denshichiro allait très bien s’en sortir, et qu’Alphonse avait juste besoin de repos. Alice fût soulagée, ils n’avaient rien de trop grave. Maintenant, elle attendait patiemment que l’un d’eux se réveille, peu importe lequel.

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Alphonse, sur son lit d'hôpital, était encore inconscient. Son esprit, encore en réveil, rêve à son tour. Mais ce rêve est noir de souffrances et de tristesses. Il ne pouvait plus supporter ce rêve. Après 10 minutes de résistance, il finit par lâcher prise et à se réveiller en sursaut.

" AAAAAH !!! "

Son visage perlait de gouttes de sueur. Une fois qu'il se rendit compte qu'il était réveillé, il soupira de soulagement. Il se rendit compte aussi qu'il était sur un lit d'hôpital.

* Que... Qu'est ce que je fais ici? *

Alice était assise sur la chaise, mais elle était aussi à moitié couchée sur le bas du lit de Alphonse. Elle dormait, on aurait dit un ange. Elle était fatiguée comme les autres, fuir des monstres n’était pas une chose facile. Quand Alphonse se réveilla, il pu remarquer à ses pieds qu’elle était presque coucher dessus. Puis elle ouvra un œil, elle avait entendu crier.

" Qu’est-ce que tu as ? Tu as fait un mauvais rêve ? "

Elle n’était pas totalement réveillée, elle le regardait les yeux presque fermés. Elle se rassit correctement sur sa chaise et bailla. Elle se frotta les yeux puis elle regarda Alphonse. Il n’avait pas l’air bien, elle commençait un peu à s’inquiéter ...

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Alphonse fut surpris de voir Alice endormie au bas de son lit. Il bailla après la question qu'elle lui a posé, et il répond :

" Ou...Oui... Tellement mauvais que je n'aurais pas le courage de te le raconter. "

Il était rassuré que Alice était là pour le guider. Si elle n'était pas là pendant qu'il venait d'arriver dans la forêt, il serait perdu. Il baissa sa tête un moment en disant tout bas :

" Papa... Maman... Où êtes-vous? "

Alice avait un peu de peine pour lui. Alors comme ça son rêve était si horrible ? C’était triste ... C’était pas vraiment l’endroit ni le moment pour faire des cauchemars. La fillette baissa la tête. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien dire pour détendre l’atmosphère ? Ah, si seulement il y avait sa meilleure amie avec elle ! Pourquoi sa meilleure amie ? Parce que c’était la meilleure pour changer de sujet ou pour dire une blague. Mais elle disait tellement de bêtises avec un visage tellement sérieux que ça en devenait très drôle. Malheureusement Alice n’avait pas ce don pour faire rire.

Elle releva la tête et regarda Alphonse d’un air déterminé ! Elle allait le faire rire coûte que coûte !

" ... Tu connais l’histoire du lit vertical ? Non ? Bah c’est une histoire à dormir debout ! Hahaha ! "

Rire un peu forcé, sa blague était tellement nulle, ça faisait presque peine à voir. Enfin bref, elle repris son sérieux ...

" Si tu veux, quand tu ira mieux, ou même quand Denshichiro se réveillera, on visitera la ville ensemble ... Tu es d’accord ? "

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Alphonse eut un petit rire. Mais soudain, il se mit à rire, comme si il trouvait la blague amusante. Il était heureux de retrouver le sentiment de rire après des jours de guerre dans le monde réel.

" Hé... Héhéhé! ... "

Alice eut raison de raconter cette blague car elle lui a redonné un sentiment qui lui semblait perdu pour toujours. Quand elle lui proposa de visiter la ville un peut plus tard, Alphonse retrouva a nouveau le sentiment d'être gêné.

" ... Euh, eh bien... Comme tu veux. "

A partir de la, des rougeurs apparaissaient sur ses joues, tellement rouges qu'il cacha la partit inférieur de son visage dans les draps.

Quand il rigola, elle souriait. Oui, elle souriait, ça lui faisait plaisir de le voir comme ça. Dire que quelques heures plus tôt, ils avaient frôlé la mort de prêt. Peut-être qu’avoir vécu un sentiment aussi fort les avait rapprochés ? Peut-être ... Mais ce n’était pas le moment de penser à ça ! Quoi que, elle s’était trouvé un nouvel ami ! C’était chouette d’en trouver ! Surtout dans un monde comme celui là ... Il faisait tellement peur.

Il semblait gêné quand elle lui avait proposé de venir avec elle. Il rougissait même, il le cacha avec les draps. Il était mignon quand il rougissait. Ça la fit rougir aussi. Super, deux personnes qui se regardaient en rougissant et un dans le coma. Mais bon, ils étaient seulement amis, alors on ne pouvait pas se faire des idées ! Elle se leva de la chaise d’un coup.

" Attend-moi là, repose-toi je reviens ... je ... Je vais demander si ils ont des vêtements de rechange ... "

Et la voilà repartit comme une flèche. Elle referma la porte derrière elle. Et dès qu’elle croisa une infirmière, elle lui posa la question. Bien sûr qu’ils avaient des vêtements ! Et l’infirmière lui en donne un. Alice se changea aux toilettes et jeta ses vieilles affaires toutes déchirées dans une poubelle. La voilà qui portait une très jolie robe bleue à dentelles blanches avec un tablier blanc aussi. Elle avait aussi un ruban blanc dans les cheveux et de longues chaussettes noires rayées avec du blanc. Enfin bref, elle était toute mignonne comme ça ! Et elle retourna dans la chambre d’alphonse.

" Me revoilà ! Alors, ça va mieux maintenant ? "

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Quand Alice revint dans la chambre avec ses nouveaux habits, il ne savait quoi dire. On aurait dit une petite fille à croquer (façon de parler) tellement ses habits lui allait bien.

" Ah!... Euh, oui ça te va très bien! "

Dit-il avec un sourire sur son visage. Alphonse la contempla quelques secondes, puis ses idées en têtes le firent sortir de son petit nuage.

" Qu'est-ce qu'on fait pendant que Denshichiro dort? On dirait qu'il ne se réveillera pas avant longtemps... "

" C’est vrai ... On peut aller se promener et si il se réveille, une infirmière nous contactera, je lui laisserai mon numéro en sortant ! Et puis comme tu vas mieux, on peut aller se promener ! Aller, viens ! "

N’oublions pas qu’elle avait 12 ans, à cet âge là, on bougeait beaucoup. Elle prit Alphonse par les mains et le tira hors de son lit. Toujours en le tenant pas la main, elle le fit sortir de la chambre. Mais avant de sortir de l’hôpital, elle prévint une infirmière de leur départ et elle lui demanda de les avertir si il se réveillerait.

Ils sortirent de l’hôpital, mais Alice ne lui lâcha pas la main, comme si elle avait peur de le perdre. Elle lui montra les quartiers de la ville les plus cool, et surtout ceux qu’elle avait déjà vus. Mais ils passèrent aussi par des endroits qu’elle ne connaissait pas ! Et elle ne lui lâchait toujours pas la main. Hum, on pourrait les prendre pour un couple, mais non, ça ressemblait plus à une sortie entre frères et sœurs. Enfin bon, une heure après avoir marcher, surtout que le ¾ du temps, elle le tirait presque pour qu’il vienne, ils s’arrêtèrent sur un banc. Alice avait mal à ses petits pieds, puis, elle remarqua un marchand de glace pas loin. Oh, même dans ce monde il y avait des glaces ? Quoi que, en même temps, cette ville a été construite par des humains, c’était un peu normal et logique qu’on y retrouve certaines choses qu’on voyait tous les jours.

" Dit, tu veux une glace ? Je te la paie ! Comme tu n’as pas d’argent ... "

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Alphonse fut ravit de visiter les quartiers. Être tenu par la main d'une fille le gênais, mais pas tant que sa. Ils marchèrent pendant longtemps... et les deux protagonistes s'assirent alors sur un banc. Ils étaient tous deux fatigués. Il fit un soupir de fatigue et entendit Alice lui poser une question, Alphonse lui répondit avec étonnement.

" Des glaces? Ici? "

Il chercha de son regard et vit en effet un marchand de glace. Lui qui croyait que ce monde se limitait par des forêts peuplées de loups! Il répondit à Alice:

" Oui! Bien sûr! Une au chocolat s'il-te-plaît! C'est ma préférée! "

Il fit un grand sourire à Alice, content de savoir qu'il existe une partie de ce monde où ça ressemblais un peu avant que sa guerre commence.

Alice lui sourit, elle se leva et alla chercher les glaces. En même temps, c’était de la gourmandise ce qu’ils faisaient là. Comme ils étaient déjà morts, ils ne pouvaient pas mourir de faim. Mais ça leur redonner des forces de manger ! Donc voilà ! Elle alla voir le marchand de glace et lui demanda une glace au chocolat et une à la vanille. Elle paya ensuite, deux pièces d’or. Ce n’était pas vraiment de l’or, mais ça y ressemblait beaucoup. En plus sur les pièces, il y avait une marque, une sorte de couronne avec un cœur dedans. Alice ne comprenait toujours pas pourquoi il y avait un cœur, ça faisait petite fille ...

Enfin bon, elle prit les glaces et alla rejoindre Alphonse. Elle lui tendit la sienne et quand il la prit, elle s’assit sur le banc encore une fois, tout en léchant sa glace. Ah, ça faisait plaisir d’en manger une ! Ça faisait tellement longtemps !

" Alors, elle te plait cette balade ? "

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" Oui! Cette balade me plaît beaucoup! "

Cela faisait longtemps qu'Alphonse n'avait pas fait de balades. Bien qu'il soit mort, il est heureux d'être dans ce territoire. Et il s'est fait accepté par une fille! Pour lui, être intégré par une fille était impossible, surtout quand il était vivant. Les filles là-bas étaient viles et assez brutales que les garçons. Il faut dire que c'est pour le moment le jour le plus heureux de sa "mort"! Il commença a lécher sa glace, puis il pris de grands léchages tellement c'était bon, surtout que c'était du chocolat. Pendant qu'il mangeait sa glace, il replongea dans son nuage, pensant à plusieurs choses...

" Si tu veux, après, on y ira à la mairie. Claire m’a expliqué que quand on était nouveau, et qu’on se présentait à la mairie, on pourrait retrouver des membres de notre famille et on aurait ainsi une maison ! Alors, ça te dit ? Enfin je sais pas ... Est-ce que tu as de la famille dans ce monde ? Des grands-parents par exemple. "

Mais d’abord, elle finissait sa glace. Elle prit un mouchoir et s’essuya la bouche, elle donna aussi un mouchoir à Alphonse. Puis après, elle regardait la ville, les passants. Tout le monde était en groupe, ou alors, c’était des couples. Avec toute cette animation dans cette ville, c’était dur à croire qu’on était mort, pourtant c’était bien le cas.

" Tu sais, moi je ne connaissais que mes parents et mes grands-parents. Mais ils sont tous vivant. J’ose pas vraiment voir les autres personnes de ma famille. Ce serait une super occasion de les connaître, mais j’ai un peu peur en même temps. Je l’ai déjà dit à Claire, c’est pour ça qu’elle à accepter pour que je reste chez elle ... "

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"Eh bien si il le faut, on irat la-bas. Des gens de la famille? j'en doute un peut."

Il finit la dernière bouchée de sa glace et s'essuya avec le mouchoir que Alice lui avait prêté. Après s'être essauyé, il retint son rôt. Il fallait dire qu'il avait eu une bonne éducation étant plus jeune. Puis il se mit a regarder les passants, comme Alice. Et il avait bien du mal a croire qu'il était mort, avec ces couples et cette ambience... Il écouta ensuite attentivement les paroles d'Alice. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas entendu de voix d'enfants féminines, depuis qu'il s'était réfugié dans son appartement. Puis il pensa a poser une question a Alice, mais le problème c'est que Alphonse ne sait pas si elle est discrète ou la. L'indéscision le gênait tellement! Il se décida enfin a la poser, pour enlever ces rougeurs du visage.

"Je comprends mieux... et pourquoi as-tu peur de revoir tes parents et tes grand-parents?"

Ces rougeurs sont peut être partis, mais un sentiment d'inquiètude s'est mit a se faire sentir: il avait peur de la réponse qu'allait lui donner Alice...

Alice le regarda dans les yeux, puis elle abaissa son regard sans rien dire. Il n’avait pas tout à fait compris ce qu’elle avait dit, bon en même temps c’était peut-être elle qui avait mal formulé sa phrase. Ce n’était pas grave, elle allait lui expliquer. Elle regarda droit devant elle, pourtant, son regard exprimait une grande tristesse. Puis elle se mit à parler.

" Je n’ai pas peur de mes parents et mes grands-parents. C’est juste que je ne peux pas les voir. Ils sont vivants, nous sommes morts. Apparemment, les morts vont dans ce monde et les vivants restent sur terre ... Si je veux vraiment les revoir, je n’ai qu’à souhaiter leurs morts, mais ce n’est pas des choses qu’on demande, ça. Au contraire, on voudrait qu’ils vivent le plus longtemps possibles pour ne pas nous rejoindre dans cet horrible monde. "

Elle baissa la tête, regardant le sol, sans plus parler. Comme si elle était devenue muette d’un seul coup. Puis des petites larmes commencèrent à apparaître dans ses yeux. Elle se mit à pleurer, puis à marmonner des paroles presque inaudibles.

" ... On ne souhaite pas la mort des gens qu’on aime ... "

Elle mit les mains sur son visage et se mit à pleurer à chaudes larmes. Les gens qu’elle aimait, ils étaient tous vivant et elle, elle était morte. Elle était toute seule ici, elle ne connaissait personne et personne ne la connaissait. Sa famille, ses amis, tout ce monde là lui manquait horriblement. Elle avait tellement envie de les revoir, mais c’était impossible maintenant. Du moins, un jour elle les reverra. Personne ne vit éternellement, tout le monde, à un moment donné, meurt. Plus tôt ou tard que prévu, mais ils quittent quand même ce monde. Ce fut la même chose pour Alice. Elle quitta ce monde précipitamment, alors qu’elle était trop jeune. 12 ans, et déjà dans ce monde. Et après on dit que la vie est belle ... ?

Alice essuya ses larmes. Puis elle regarda Alphonse. Elle lui esquissa un petit sourire, pour lui dire qu’elle allait bien.

" Excuse-moi d’avoir craqué. Mais il y a beaucoup de monde qui me manque beaucoup. Tu sais, je suis morte écrasée par une voiture en allant au collège. "

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Alphonse resta muet pendant qu'elle pleurait. Il voulait la réconforter, mais il ne se sent imcapable... Peut être de son indiscretion qui peut lui jouer des tours? Sûrement. Elle ne veut pas la blesser plus qu'elle l'est maintenant. Quand Alice lui sourit, l'adolescent sourit aussi, mais disparut quand elle raconta la cause de sa mort.

"Ah..."

Alphonse hésita un instant, puis se décida a parler

"Moi... je suis mort par un éboulement, dans la cave de mon immeuble pendant une guerre civile...personne ne m'avait entendu agoniser..."

Il secha une larme a son tour. Il soufaiterais lui aussi revoir ses parents, amis... mais hélas, cela n'est plus possible. En vue de cette pensée, il sanglotta, mais essaya de eprendre le dessus de ses émotions.

"Excuse-moi...je dois pas me comporter comme sa... surtout quand je pleure..."

Même si il était mort, il garda toujours dans sa tête que pleurer ne montre qu'on n'est qu'un enfant, et non un homme, ce qui lui avait toujours enseigné les amis de son quartier. Alphonse était du genre naïf, mais pas plus que sa.

Alice le regarda. Mort dans un éboulement ? Il a du beaucoup souffrir le pauvre ... Alice avait beaucoup de peine pour lui. Mais bon, en même temps il ne souffrait plus vu qu’il était mort. Mais il était maintenant dans une belle galère. Comme tout le monde ici en faite. Mais Alphonse tenta de retenir ses larmes. Peut-être que lui aussi pensait à ceux qu’il avait connu. Alice posa sa main sur l’épaule du jeune homme.

" Tu sais, on m’a toujours dit qu’on avait aucune raison de retenir ses larmes quand c’est pour pleurer pour des gens qu’on aime ... "

Suivit de cette phrase elle lui fit un jolie sourire.

" C’est ma mère qui me disait toujours ça ! "

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Alphonse était surpris sur le coup. Sa mère était sévère et disait la véritée parfoit brutalement, même si sa blesse a son fils. Il fautdire qu'elle n'a rencontrée qu'une seule mère dans sa vie

"Ta mère a dit ça?"

Une petite lueur d'espoir fit son apparition en lui, l'obligeant a faire apparaitre un sourire sur son visage et a secher les dernières larmes. Il se passa quelques instnts, puis il repris parole:

"Dis-moi, le cycle jour/nuit n'existe pas ici je suppose... alors comment déterminez-vous l'heure ici?"

La curiositée d'Alphonse est certes parfoit indiscrette, mais a certains moment il n'hesite pas a poser une question, rien que pour savoir.

Le territoire humain ... Le territoire humain ... LE TERRITOIRE HUMAIN !!! Bordel ! C’est bien le lieu le plus difficile d’accès ! Si par malheur on n’était pas humains, ne on pouvait pas passer. Parce que la barrière de protection nous boufferait. Mais bon, en temps que messagère, Fléchette avait le droit de venir ici, mais, toute seule. À peine elle fût entrée dans le territoire, que plusieurs humains la fouillèrent, pour vérifier si elle n’avait pas d’armes. Ils fouillèrent même son sac avec les lettres. Mais ils ne trouvèrent rien. Donc c’était bon, elle pouvait circuler librement. Elle soupira de soulagement, puis commença les recherches.

Elle sortit une longue liste, et la regarda. Il y avait tellement de nom, elle devait donner une lettre à toutes ces personnes.

-" Mais euh ! Il y en a tellement ! Je sens que je ne vais pas y arriver ! Mais, il le faut ! Et je dois le faire avant la prochaine lune rouge du mois ! Bon, ressaisissons-nous ! Je dois trouver ces personnes ! "

Elle ouvra son sac à lettre, et dans une poche intérieure, elle sortit une sorte de lunette. Elle la plaça sur son œil droit. Ainsi, de cet œil, elle voyait tout en jaune, mais elle voyait le nom des personnes. Un petit bijou de technologie cet œil ! Il avait en mémoire les noms de tous les humains. Le seul problème, c’est qu’il fallait le mettre à jour tous les jours, vu que les humains mourraient tous les jours. Comme c’était dur d’être messagère ... En plus, ça servait à rien d’avoir l’adresse de chez eux, c’était rare qu’ils y soient et encore plus rare qu’ils regardent leurs boîtes aux lettres.

Enfin bon, elle marcha un très long moment, regardant tous les passants, mais personne n’était dans la liste. Elle s’arrêta près d’un marchant de glace. Bah tiens ! Si elle prenait une glace ? Elle en acheta une à la fraise et alla la déguster sur un banc. Ce n’était pas qu’elle était crevée et qu’elle mourrait de chaud, mais c’était un peu ça quand même. Pendant qu’elle la mangeait, elle regarda sur le banc d’à côté, c’était un petit couple d’ado. Le truc, c’était que ça n’avait pas tout de suite monté au cerveau que c’était les deux personnes qu’elle cherchait. Elle regarda leurs noms sans aucune réaction
...

* Alice Parion et Alphonse Yataraku ... ALICE PARION ET ALPHONSE YATARAKU ?! *

Elle sortit sa liste sur le champ et regarda les noms, oui, il y avait bien une Alice Parion et un Alphonse Yataraku ! Alléluia !!! Elle prit un stylo et cocha les noms. Super, déjà deux personnes de trouver ! Elle goba sa glace, l’avala de travers, tira une sale grimace parce qu’elle avait froid tout partout, puis alla les voir. Elle se scratcha devant eux, toujours aussi douée la Fléchette. Elle se releva, s’épousseta, puis ouvrit son sac. Elle en sortit deux lettres et les tendit vers Alice et Alphonse.

-" Tenez, j’ai du courrier pour vous, une invitation de la part de la Reine de Cœur ! "

Puis elle repartit en courant, pas de temps à perdre, elle avait d’autre personne à trouver ! Quand ils ouvriraient leur invitation, ils pourraient lire ça :

Citation :: Invitation

J’ai l’immense plaisir de vous inviter au Bal de Nuit qui fêtera l’arrivée ‘ l’Âme de Cristal ’.
Il se déroulera le premier jour de la Lune Rouge du mois, dans le Manoir de la Zone Nord.
Vous n’êtes pas les seuls, il y a aussi bien des Humains que des Démons dans cette fête, mais ne vous inquiétez pas, il y aura des personnes qui garderont l’ordre et la tranquillité si jamais il se passerait un imprévu. Nous espérons que vous viendrez, vous êtes une personne spéciale pour que la Reine de Cœur vous choisisse.

Ceux qui refusent catégoriquement et ignorent cette invitation, seront pourchassés sans fin jusqu’à qu’on leur offre le dernier jugement : la Mort.

~Cordialement, le Roi de Cœur.

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