Les trois nouveaux compagnons avaient passé le reste de la forêt sans encombre pour leur grand bonheur. Un tunnel leur faisait face, ils devaient descendre par ce trou… Maiya avança la première faisant un signe aux deux autres de la suivre. Le petit garçon semblait bien aimer les deux jeunes personnes qui l’accompagnaient. De petites torches venaient montrer l’intérieur du tunnel. Il faisait froid, mais les petites flammes des torches réchauffaient l’atmosphère assez glaciale. Maiya avançait tout en se tenant le bras, elle avait mal et cela se voyait. Enfin c’est sur qu’une blessure dans le genre fait assez mal. Après quelques minutes de marche elles arrivèrent dans le village. Joli petit village des morts, caché sous terre… Quelques personnes marchaient dans les rues, elles étaient toutes, ou presque armés… Normal, si l’ont étaient pas armé dans ce monde on finissait obligatoirement mangé par les loups, gisant sur le sol, déchiqueté baignant dans notre propre sang…
"Voici le territoire humain ! Venez, nous allons allez chez moi. Vous pourrez séjourner chez moi le temps de vous habituer à cet endroit…"
Dit-elle en se retournant, avec un petit sourire couvrant la souffrance que lui affligeait son bras. Elle se retourna pour repartir dans un petit chemin. Ils passèrent devant quelques maisons avant d’arriver devant la maison de Maiya. Elle n’était pas différente des autres, elle n’était pas très grande non plus. Elle ouvrit difficilement la porte à cause de son bras blessé. Elle laissa passer les jeunes gens dans sa maison… Elle se dirigea vers le salon. L’ambiance de la maison était assez chaleureuse. Tout était dans les tons de rouge et beige, des couleurs chaudes. Elle montra un petit canapé au deux jeunes personnes, pour qu’elles s’assoient.
"Je reviens dans quelques secondes, faites comme chez vous."
Dit-elle avant de partir dans une autre pièce. Elle partie dans la salle de bain, là où se trouvait la pharmacie, elle attrapa la petite trousse de secours pour l’emmener avec elle dans le salon, au cas où ils auraient des égratignures, comme ça, pas besoin de faire des allers-retours. Elle arriva dans le salon et s’assit dans un petit fauteuil en face du canapé, séparé par une petite table basse. Elle posa la trousse de soin sur la petite table en question et l’ouvrit.
"Personnes n’est blessé ? Pas une petite égratignure ?"
Dit-elle tout en sortant du désinfectant, une aiguille, du fil, du coton et une bande.